Les tours de guet ont constitué pour nos excursions un motif de visites et de curiosité. La tour de Batère sera aujourd'hui notre destination. A Corsavy nous suivons la départementale D43 qui nous mène tout droit au col de la Descargua où démarre notre parcours. Avant de parvenir au col, dans cette partie reculée du haut-vallespir, entre 1100 et 1600m s'échelonnent de nombreux vestiges, vivaces témoignages de l'industrie du fer. Ce minerai, présent en grande quantité dans le sous-sol, justifiait l'exploitation de nombreux gisements. Durant de longues années, une intense activité anime les flancs du massif. Un pénible labeur meublait le quotidien des mineurs. Des abris vétustes en tôle attestent des conditions précaires dans lesquelles évoluaient les ouvriers. En 1994, cet épisode de la vie locale trouve son épilogue et toutes les installations sont laissées à l'abandon. Cet aspect historique ayant été sommairement évoqué, nous empruntons la route à pied jusqu'au terminus, au gîte de Batère. Nous abandonnons le GR10 pour le balisage jaune que nous ne quitterons plus. Au niveau de la mine de la Pinouse, nous évoluons sur un ancien chemin minier. Les pâturages d'altitude font le bonheur des troupeaux de brebis, sous surveillance de ces gros chiens de berger que sont les "patous". A l'horizon, sur son monticule, la tour de Batère guide nos pas. Située sur une crête rocheuse, elle était en liaison avec la tour de Corsavy, la tour de Montferrer et les tours de Cabrens. A ses pieds, la piste en parfait état venant du col de la Palomère, nous emmène sans difficultés au parking. Superbe parcours d'altitude propice au dépaysement.
Les tours de guet ont constitué pour nos excursions un motif de visites et de curiosité. La tour de Batère sera aujourd'hui notre destination. A Corsavy nous suivons la départementale D43 qui nous mène tout droit au col de la Descargua où démarre notre parcours. Avant de parvenir au col, dans cette partie reculée du haut-vallespir, entre 1100 et 1600m s'échelonnent de nombreux vestiges, vivaces témoignages de l'industrie du fer. Ce minerai, présent en grande quantité dans le sous-sol, justifiait l'exploitation de nombreux gisements. Durant de longues années, une intense activité anime les flancs du massif. Un pénible labeur meublait le quotidien des mineurs. Des abris vétustes en tôle attestent des conditions précaires dans lesquelles évoluaient les ouvriers. En 1994, cet épisode de la vie locale trouve son épilogue et toutes les installations sont laissées à l'abandon. Cet aspect historique ayant été sommairement évoqué, nous empruntons la route à pied jusqu'au terminus, au gîte de Batère. Nous abandonnons le GR10 pour le balisage jaune que nous ne quitterons plus. Au niveau de la mine de la Pinouse, nous évoluons sur un ancien chemin minier. Les pâturages d'altitude font le bonheur des troupeaux de brebis, sous surveillance de ces gros chiens de berger que sont les "patous". A l'horizon, sur son monticule, la tour de Batère guide nos pas. Située sur une crête rocheuse, elle était en liaison avec la tour de Corsavy, la tour de Montferrer et les tours de Cabrens. A ses pieds, la piste en parfait état venant du col de la Palomère, nous emmène sans difficultés au parking. Superbe parcours d'altitude propice au dépaysement.
Absolument merveilleux, tout devient magique.
ResponderExcluirPhotos sublimes, commentaires idylliques.
Continuez à nous faire rêver!!!